Histoire de la commune de Galié (Haute-Garonne),

 

le berceau des "Gérac"

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Galié, (autrefois Gallier ou encore Locus Galliéri) est une commune du département de la Haute-garonne, située sur la rive droite de la Garonne, riche en truites, dans la petite vallée qui va de Pont du Roi à la plaine de Montréjeau. Elle est traversée par un ruisseau : le ruisseau de Frontignan, riche en écrevisses (en 1885)

Ses coordonnées sont 1°39 de longitude et 42°56 de latitude et elle se situe à une altitude de 468m. Son sol est relativement fertile.

Elle appartient au canton de Saint Bertrand (devenu canton de Barbazan en 1958) dont elle est distante de 9 km et à 22 km du chef-lieu d'arrondissement : Saint-gaudens. Sa surface est de 114 ha et 29 ca.

Elle est limitée au nord par la commune de Luscan, à l'est, par la Forêt domaniale (en 1885) et la commune de Mont de galié, au sud, par la commune d'Ore, et à l'est, par la Garonne qui la sépare des communes de Bagiry et de Bertren.

Ce village fut probablement fondé à l'époque gallo-romaine (de nombreux vestiges ; ruines et tombeaux de cette époque en attestent) dans cette vallée fertile dans le sillage de l'implantation de la colonie du Comminges. En effet, selon un texte tardif de Saint-Jérôme (IVe siècle), Pompée, après ses campagnes victorieuses contre Sertorius en Espagne, déporta des populations d'origine celto-ibères et les organisa, en 72 av. J.-C., autour d'un oppidum qui constituait alors la limite occidentale des territoires contrôlés par Rome : Lugdunum convenarum. Aucune trace archéologique n'a encore été trouvée de ce qui devait être une simple garnison de frontière destinée à surveiller les Convenaes, terme qui évoque ces populations déplacées et regroupées. Le site, à la charnière du monde montagnard, riche de ses ressources naturelles en bois, pierre, métal, et d'une plaine fertile et propice à l'agriculture, constituait un carrefour entre un axe nord-sud, répertorié dans les itinéraires antiques comme la voie d'Agen vers l'Espagne, et un axe est-ouest, appelée voie de Dax à Toulouse dans les mêmes itinéraires.

À ce carrefour terrestre, marqué au pied de l'éminence par un sanctuaire circulaire dédié sans doute aux Lares Compitales, génies protecteurs des croisées de routes, s'ajoutait la présence toute proche du fleuve, voie d'échange privilégiée dans l'Antiquité, surtout pour les matériaux lourds comme le marbre. Flottable depuis Saint-Béat, la Garonne devait connaître une batellerie fluviale et un port, à situer près de l'actuel village de Valcabrère qui permettait d'alimenter en matériaux de construction venus de l'amont (marbre de Saint-Béat en particulier) la capitale Lugdunum.

Ces atouts s'épanouirent quand la bourgade pompéienne accéda, lors de la réorganisation de l'empire par Auguste dans les dernières années avant notre ère, au statut de capitale de civitas munie du droit latin, devenant ainsi un centre politique et religieux essentiel dans l'espace pyrénéen. De cette période date l'aménagement monumental du centre de la ville : trophée symbolisant la pacification des Pyrénées occidentales (16-13 av. J.C.), temple du culte impérial (premier quart du 1er siècle de notre ère), forum, thermes. L'impulsion était donnée et la ville grandit, au gré de son développement économique et de son statut de capitale des Convènes.

Un marché, un des plus grands actuellement connus dans le monde romain, flanqua la place primitive du sanctuaire circulaire (construction : 15-40 ap. J.-C.) ; le théâtre, peut-être lui aussi d'époque augustéenne, fut agrandi au milieu du 1er siècle ; les thermes du forum, dont les premières structures appartenaient au début de notre ère, furent reconstruits à la fin du ler siècle, d'autres furent édifiés dans un quartier proche au début du Ilème siècle, preuves du succès du mode de vie romain dans une cité soucieuse d'afficher sa romanité. Un aqueduc, tantôt souterrain tantôt en élévation, apportait l'eau d'une source située à 3 km et un réseau d'assainissement collectif parcourait la cité. Au Ille siècle, un camp militaire fut installé à proximité de la ville, peut-être en liaison avec le poste douanier dont parle une inscription, preuve de la prospérité persistante de la cité. Si les édifices publics de la ville sont bien situés et clairement identifiés, les demeures privées sont moins bien connues. Plusieurs grandes domus ont été fouillées, parfois de façon hâtive. Un habitat collectif plus sommaire se repère dans d'autres quartiers, notamment près des thermes du nord. Les données archéologiques sont cependant encore trop fragmentaires pour qu'on puisse parler d'une différenciation des quartiers de la ville et qu'on puisse aborder dans le détail la question de l'habitat urbain.

Et de nombreuses colonies agricoles se développèrent dans l'espace environnant.

Le pays ne souffre pas trop de l'invasion des Wisigoths, mais des textes tardifs décrivent en termes apocalyptiques les destructions opérées par les Vandales en 406-408 dans la Gaule méridionale et Grégoire de Tours raconte qu'en 585 la guerre de succession entre Gontran et Gondovald, fils naturel de Clotaire 1er, descendants de Clovis. Les Convènes donnent asile à Gondovald et après un siège, la victoire de Gontran entraîna la "destruction radicale et définitive de la cité". L'archéologie invite à nuancer considérablement ces visions de fin du monde.

Arrive l'évangélisation qui, selon l'abbé Auguste, "pacifie la région", et la première basilique chrétienne de Lugdunum fut édifiée dans le quartier du Plan, en ville basse, au pied de la colline, durant la première moitié du Vème siècle. Elle jouxtait une maison aux somptueuses mosaïques colorées, preuve qu'une communauté riche et puissante vivait encore à cette époque dans un espace non fortifié. De cette puissance économique et politique témoigne le rempart qui ceignit, à la même période, l'éminence où se dresse aujourd'hui la cathédrale. La citadelle constituait certes un point fortifié, mais elle n'excluait nullement une vie active à l'extérieur des murs. Celle-ci dura bien au-delà de la destruction théorique de 585 : la basilique chrétienne primitive du Plan, plusieurs fois remaniée, transformée en basilique funéraire comme l'illustrent les nombreux sarcophages découverts dans son sous-sol, connut une longue histoire qui se prolongea au moins jusqu'au Vlle siècle.

Surviennent les invasions des sarrasins qui traversent les Pyrénées en 750 et se livrent à "d'affreux ravages".

Après avoir raccompagnés les sarrasins chez eux, Charlemagne érige la région en Comté du Comminges. Dès cette époque, les communautés étaient "gouvernées" par de Consuls (coussous), choisis par un vote libre du peuple.

Par ailleurs, Galié se situe à un point stratégique de resserrement de la vallée et une forteresse fut implantée composé de deux bâtiments. Un premier quadrilatère doté d'une porte en cintre (portasse) à côté duquel s'est adossé le village, et un bâtiment situé plus haut appelé encore le château

La cathédrale Sainte-Marie fut commencée par l'évêque réformateur Bertrand de l'Isle-Jourdain (1083-1123) qui donna son nom à la ville. Mais l'essentiel est dû à l'évêque Bertrand de Got, pape sous le nom de Clément V en 1305. Commencée sur l'éminence à la fin du XIème siècle, ce monument ne surgit pas dans un désert : ce n'est pas en termes de rupture qu'il faut imaginer la transition entre l'Antiquité tardive et le Moyen âge, mais bien en termes de continuité.

Lors de l'invasion de la région vers 1370 par le Prince de galles (dit le Prince noir), Raymond, Comte de Comminges (et Gaston de Foix) s'opposèrent à la marche des anglais, qui réussirent pourtant à porter la désolation dans le pays. C'est probablement à cette époque que fut démolie la forteresse de Galié.

Pierre Raymond II (fils du conquérant des Anglais) n'eut qu'une fille, Marguerite qui se maria au Comte de Foix, qui la fit jeter en prison. À la prière des commingeois, Charles VII en 1439, la fit délivrer. En reconnaissance, la comtesse fit du roi, son héritier. Ainsi le Comminges passa au décès de la Comtesse au trône de France.

À son avènement (en 1461) Louis XI donna le Comté à un fils du Comte d'Armagnac (celui-ci étant mort sans postérité), le Comté repassa au trône de France, et cette acquisition est précieuse pour les rois de France, car le Comté, placé aux portes de l'Espagne, était une clef du royaume. Le Comté fut divisé en plusieurs châtellenies et Galié fit partie de celle de Fronsac où siégeait le Juge des Frontignes

Cette possession royale est attestée, entre autres, par l'acte d'inféodation de la Communauté de Galié au domaine royal daté du 21 janvier 1498 (règne de Louis XII), intitulée aussi Charte de Galié. L'acte a été rédigé par Arnaud de Lafont, notaire public, habitant St Béat, receveur et fermier de la Châtellenie des Frontignes.

Les représentants des habitants de Galié cités dans ce texte et représentant l'ensemble de la communauté sont Michel de GÉRI, consul, Pierre, Jean et Ramond BOUCHE, Pierre, Arnaud et Adéma AGASSE, Arnaud de BASILE, Guillaume BASILE, Ramond de GES, Dominique GES.

Ils ont pris collectivement possession de tous les hermes et vacants pour le prix de 6 liards, ils s'engagent collectivement à verser au roi chaque année la somme de 10 liards et ils s'engagent à ne pas aliéner leurs biens.

Les témoins en sont Soubiran de GARRAUX, Ambroise de GÈS, Jean de la VILLE, prêtre de CANÉJAN, Jean de CONTESAT, et Vital de la SERRE de FRONSAC.

Ce texte servira de références à plusieurs procès avec les communautés voisines (Ore, Bagiry, Bertren, Lourde, Mont,…) concernant les limites de la communauté et les droits de pacages et à chaque changement de souverain, les habitants s'empressaient de réclamer la confirmation des chartes consenties par le roi.

Plusieurs textes font état de ces différents de frontières :

1) Transaction entre les communautés de Sauveterre, Mont, Lourde et Galié concernant le partage d'un territoire appelé "Sembas" du 4 septembre 1494 ? (sous le règne de Charles VIII), mais le texte fait référence à Louis, roi de France. Sans doute le texte fut rédigé plus tardivement que l'accord passé, en effet il est rédigé, après la mort de son père, par Guilhaume Arnaud DIGONETY, successeur de Gilibert DIGONETY, ancien notaire public de St BEAT, cité comme témoin, mais décédé depuis.

Les représentants des habitants de Sauveterre cités dans ce texte et représentant l'ensemble de la communauté sont Pierre (DE FURNO) DUFOUR, Pierre de GÉRAC, Guillaume de BROCAN, Arnaud de (DE ALABATUDO) LABATUT, consuls, Guillaume BOSCHE, Pierre BAQUÉ, Guillaume GRAND, conseillers.

Les représentants des habitants de Lourde cités dans ce texte et représentant l'ensemble de la communauté sont Martin de FONTAN, consul, Arnaud, Pierre, un 2ème Pierre et Jean de NOUGUÈS, Dominique et Jean d'ABADIE, Pierre de VINSABAT, Jean de VINCENS, Bernard VAREILLE, conseillers.

Les représentants des habitants de Galié cités dans ce texte et représentant l'ensemble de la communauté sont c Pierre BOSCHE, Raymond de GE(Y)S, conseillers.

Les témoins en sont Guillaume de GIRAC, prêtre de Sauveterre, Jean BORDE, Pierre d'ARTIGUES, de St Gaudens, Bertrand MULATAY, Raymond de SANCTIS, de Sarremezan, et Noble Savarie de MAULÉON, seigneur de GOURDAN.

2) Transaction entre les habitants de Mont et de Galié concernant les limites communales le 7 février 1552 (sous le règne d'Henri II)

Les représentants des habitants de Mont cités dans ce texte et représentant l'ensemble de la communauté sont Jehan DARTUS, consul, Guillem de MÉDAN, Bernard ABADIE, Raymond de FONTAN, conseillers, Pierre, Arnaud, et un 2ème Pierre de NOGUÉS, Pierre, et Jehan de FONTAN, Jehan de MÉDAN, Pierre de FOS, Bonhomme, Arnaud, Bernard et Jean d'ABADIE

Les représentants des habitants de Galié cités dans ce texte et représentant l'ensemble de la communauté sont Pierre de SUBE et Bernard …(illisible), consuls, Pierre GÈS, Doumenjon, Arnautuc et Jehan de GÈS, Guillem AGASSE, Guillem, Jacoutic, Guillem-Raymond, Antoine, Blanc Bertrand et Bertranet BOSCHE, Miquel et Jehan ABACH, Loys de SASTRE, Ferran de MENGUE, Jehan et François RASCLÈS, Pierre OSSET.

Les témoins en sont, entre autres, Pierre de St SIRUNS de FRONSAC, Guillem Bernard de FORCADET.

3) Le 16 mars 1707, (sous le règne de Louis XIV) un exploit d'huissier (Pierre DAMBRUN, bayle des terres du Comte d'AUBARÈDE) à la demande de François BOUCHE, consul de Galié contre Gordi MÉDAN et Jean ABADIE PEYROT de Mont et Bernard FONTAN dit "Mourous" de Frontignan, concerne des problèmes de limites de territoire.

4) Le 28 mars 1707, un autre exploit d'huissier (Jean BON, lieutenant de bayle du Baron de MALVÉZIE) contre Pey MÉDAN, de Mont concerne les mêmes problèmes.

5) 1709 - Saisie des biens de Jean CASTEX À St PÉ D'ARDET

 

 

Chaque premier dimanche de septembre, la communauté procède à l'élection de 2 consuls.

1494 - Arnaud AGASSE est consul,

1498 - Michel de GÉRI, est consul,

1552 - Pierre de SUBE et Bernard …(illisible), sont consuls.

En 1670, Jean RIVES est curé de Galié, c'est lui débutera la mise en œuvre des registres paroissiaux BMD.

En 1673 (sous le règne de Louis XIV), c'est Géraud d'AGIEU qui prête serment de fidélité au roi au nom des consuls de Galié et de Mont.

Le 26 janvier 1677, à l'occasion d'un événement (?) on constate la liste des représentants de la communauté de Galié : Barthélémy SOULÉ et Bertrand BOUCHE, consuls, Bertrand FOURCADET et Jean MÉDAN, conseillers, Jean SOMET, Jean et un 2ème Jean BAQUÉ, Jean BOUCHE, et Jean BOUCHE, "dit d'AGASSE", Guiraud BOUCHE "dit d'ANDREU", Tony de FOURCADET, Lamous, Jeannet et Bertrand de GÈS, Barthélémy DEU, Jean FONTAN, forgeron, François OUSSET, Pey ANÉ. Le témoin cité est le curé Jean RIVES;

1678 - Guiraud FORGUES et Arnaud RITOURET sont consuls.

1691 - Jean-Pierre SAINT-MARIE et Bernard MONTANÉ sont consuls.

1706 - François BOUCHE et Daniel FONTANT sont consuls.

De 1700 à 1720, Dominique ESCLARMONDE est curé de Galié. C'est lui qui baptise probablement Jean GERAC (992) qui est né avant 1715. Ses parents ne sont actuellement pas connus.

1715 - Pierre ABADIE et Jean RITOURET sont consuls

De 1726 à 1739, c'est Pierre RIVER qui est curé de Galié . C'est lui qui bénit probablement l'union lorsque Jean GERAC épouse Bertrande ? (GERAC), vers 1735. Ce couple aura au moins deux enfants : Jean (992/1 - 496), né en 1735 et Pierre (992/2), 992/2, né en 1746.

Pierre meurt le vendredi 16 août 1816 à GALIE (31) à l'âge de 70 ans. Le témoin en est Bertrand GERAC, 44 ans, son neveu.

1727 - Jean MÉDAN et Bertrand BOUCHE de l'Hoste sont consuls de Galié.

De 1739 à 1746, la cure est assuré par le vicaire DECAP

De 1746 à 1766, c'est Jean DUBARRI qui est curé de Galié. C'est lui qui bénit probablement l'union lorsque Jean GERAC charpentier, à une date non connue (vers 1760), épouse Catherine BOUCHE (brassière). Ce couple aura trois enfants :

- Michelle (992/1.1), née en 1766 à GALIE (31). Elle sera ménagère. Elle meurt le mardi 3 janvier 1832 à GALIE (31) à l'âge de 66 ans.

- Bertrand (992/1.2), né en 1771. Il sera laboureur (en 1807).

- François (992/1.3 - 248) naît le lundi 30 octobre 1775 à GALIE (31). Il sera charpentier(en 1803), demeurant à Galié.

Jean GERAC meurt le samedi 29 juin 1805 (10 Messidor AN XIII ) à GALIE (31) à l'âge de 70 ans. Le témoin est François GERAC, 28 ans, son fils

Une ordonnance royale du 27 mai 1765 prescrit la levée d'une milice.

En 1766, la cure est assuré par le vicaire de Bertren, M. BRUN

De 1767 à 1790, c'est BARON de la SERRE qui est curé de Galié

25 mai 1779, le cadastre de Galié est autorisé. L'établissement des cadastres est ordonné par un arrêté de la cour du 31 mars 1751 (sous le règne de Louis XV)

François GERAC (248) épouse Jeanne, dite " de mounan " PAILLAC, ménagère, fille de Jean, dit " Mounan " PAILLAC, brassier et de Jeanne-Marie BOUCHE, brassière, le mardi 15 novembre 1803 (23 Brumaire An XII) à GALIE (31). Il est alors âgé de 28 ans. Elle a 17 ans. Le témoin est DOUSSET Jean, tailleur, 70 ans, parrain de la mariée

Ce couple aura huit enfants :

- Jean (992/1.3.1) , né le 7 février 1805

- Bertrand (992/1.3.2) , né le 4 septembre 1807. Le témoin en est GERAC Bertrand 36 ans, laboureur à Galié. A une date non connue, il épouse Louise BAQUE. Ce couple aura au moins un enfant : Jeanne Marie (992/1.3.2.1) née le jeudi 13 février 1845 à GALIE (31).

- Dominiquette (992/1.3.3), née le samedi 24 novembre 1810 à GALIE (31). Le témoin est Pierre VERDIER, 39ans, cordonnier.

- Bertrand (992/1.3.4), né en novembre 1813 à GALIE (31). Il sera marchand. Il épouse Marguerite Louise Rose BAQUE, fille de Guillaume, cultivateur et tisserand et de Bertrande FOURCADET, le lundi 6 mars 1843 à GALIƒ (31). Il est alors âgé de 29 ans. Elle a 27 ans.

- Jean-Marie (992/1.3.5 - 124) né le jeudi 14 août 1817 à GALIE (31) que nous allons suivre

- Bertrande (992/1.3.6), née le dimanche 19 novembre 1820 à GALIE (31).

Le témoin en est FONTAN Guillaume, 38 ans, maréchal ferrand.

- Jean (992/1.3.7) , né le samedi 3 janvier 1824 à GALIE (31). Le témoin est FOURCADET Michel, 25 ans, marchand. Il est baptisé le même jour à GALIE (31).

Son parrain est GERAC Bertrand.

- Bertrand (992/1.3.8), né le mercredi 12 novembre 1828 à GALIE (31).

Le samedi 29 juin 1805 meurt son père, Jean GERAC, à l'âge de 70 ans.

Le jeudi 16 octobre 1806 meurt sa mère, Catherine BOUCHE, à l'âge de 67 ans.

François GERAC meurt après 1829.

Jean-Marie GERAC (124) né le jeudi 14 août 1817 à GALIE(31), les témoins en sont MARTIN Pierre,33 ans, marchand de peaux, et SABADIE Jean 34 ans, cultivateur (AD31) Il sera cultivateur, marchand-colporteur, il habite à Galié.

Il épouse Marie(tte) BAQUE, ménagère (en 1844), la fille de Jean, charpentier, demeurant à GALIE et de Marie SABADIE, brassière, le lundi 28 octobre 1844 à GALIE (31). Il est alors âgé de 27 ans. Elle a 24 ans. Le témoin en est Bertrand GERAC (992/1.2), oncle du marié (36 ans en 1807).

Ce couple aura deux enfants :

- Jean-François (992/1.3.5.1 - 62)

- Dominique (992/1.3.5.2), né en 1851

Jean-Marie GERAC meurt avant le jeudi 7 janvier 1869 à l'âge de moins de 51 ans.

 

Jean-François GERAC (62) est né le dimanche 14 décembre 1845 à GALIE (31).

Il sera Charpentier, compagnon du Tour de France, ou colporteur, il se rend dans la région de Saujon en Charente-Maritime

Il y épouse Marie BONNIN, la fille de Louis, tisserand (en 1869) et de Marie PERRIN, marchande (en 1847), le jeudi 7 janvier 1869 à SAUJON (17). Il est alors âgé de 23 ans. Elle a 21 ans.

Les témoins en sont Adolphe PERRIN, 45 ans, sellier, oncle de la mariée, demeurant à St Povenaire et Jean REUTER, oncle (par alliance ?) 48 ans, cantonnier à Saujon.

Ce couple aura un enfant : Marie-Louise (992/1.3.5.1.1)

Marie-Louise GERAC (31) est née le mardi 15 décembre 1874 à SAUJON (17), fille de Jean-François, Charpentier, âgé de 29 ans, et de Marie BONNIN, âgée de 27 ans. Le témoin en est Georges DUMAZEL, horloger à Saujon. Elle sera sans profession.

Elle épouse Narcisse PORTRON, ce couple aura trois enfants :

- Suzanne, Marie (992/1.3.5.1.1.1)

- Georges, François (992/1.3.5.1.1.2)

- Marcel (992/1.3.5.1.1.3)

Marie-Louise GERAC meurt le dimanche 28 mai 1944 à SAUJON (17), rue de Ribérou à l'âge de 69 ans.

Après 1874 meurt son épouse, Marie BONNIN, à l'âge de plus de 27 ans. Jean-François a plus de 29 ans. Jean-François GERAC meurt après 1874 à l'âge de plus de 29 ans.

La Garonne, qui a un cours très mouvementé, et qui a due être endiguée, est guéable en 3 endroits ; en amont et en aval du bac ? (en 1885) et à 50 m de la halte du chemin de fer Montréjeau - Luchon.

Le recensement de 1881 compte 278 habitants, (235 en 1876) répartis dans un peu plus de 65 feux, mais en 1885 on déplore une forte émigration et l'abandon de l'agriculture.

À cette époque, il n'y a pas d'élevage de bovins, ni de moutons, et l'on cultive le blé, le sarrasin, le seigle et le maïs à l'aide de la charrue et de la herse ordinaire, tirée par des bœufs (on en recense 70 en 1885 et 6 juments poulinières). On cultive la vigne haute ; en 1851/52 une attaque d'oïdium a quasiment anéanti le vignoble, mais grâce au soufrage, la vigne a repris En 1885 le phylloxera n'a pas encore atteint cette région.

Le gibier est abondant dans la forêt domaniale, mais il y a peu de chasseurs (toujours en 1885) et pas du tout ( ?) de braconniers. Par contre les pêcheurs sont nombreux.

En effet à cette époque (1885), la majorité des hommes dans la force de l'âge se livrent au colportage (toiles, …). Cette activité a décuplé en 20 ans l'aisance des habitants (certaines des familles étaient dans la misère 20 ans avant) et après avoir colportés de villes en ville, les familles qui ont le mieux réussies s'établissent en ville.

En 1885, il n'y a aucune autre activité : pas de mines, pas de carrière, un moulin et une scierie de petite taille, tous deux mus à l'eau du ruisseau de frontignan.

Pas de foires, ni de marchés, les habitants doivent se rendre à Montréjeau ou à St Béat, grâce à la route principale (la voie n°59) qui va de Valentine à Fronsac puis St Béat.

Le conseil municipal de 1885 rassemble 10 membres. Un seul fonctionnaire municipal : le garde-champêtre. Galié dépend de la perception de Sauveterre et de la poste de St Bertrand. L'occitan est la langue courante, et la moralité de la population est bonne (aux dires de l'instituteur : M. Bouche, qui a rédigé cette monographie)

La valeur du centime ( ?) en 1885 est de 14 francs et le revenu ordinaire (de la commune ?) est de 360 francs et 45 cts

Un instituteur est présent dans cette commune depuis la révolution (?) sauf durant la période 1854/57, car la commune ne dispose pas d'un logement convenable. Une école neuve est construite en 1884/85. L'instituteur touche un salaire annuel de 1200 francs. Dans l'ensemble les enfants sont scolarisés, mais les enfants des agriculteurs sont souvent absents. En 1884 aucun conscrit n'est illettré, mais on ne sait rien des filles. Une bibliothèque a été fondée en 1879

Le recensement de 1999 décompte 78 habitants

 

Bibliographie
- Monographie rédigée par M. Bouche, instituteur à Galié, en 1885 pour une exposition sur l'enseignement à 
Toulouse
- Article de l'Abbé AUGUSTE, publié dans la "Revue du Comminges" T.XXVII - 1912

 

 

page créée le 29 mai 2002

mise à jour le 29/2/2004

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