Galié,
(autrefois Gallier ou encore Locus
Galliéri) est une commune du
département de la Haute-garonne,
située sur la rive droite de la Garonne,
riche en truites, dans la petite vallée
qui va de Pont du Roi à la plaine de
Montréjeau. Elle est traversée par
un ruisseau : le ruisseau de Frontignan, riche
en écrevisses (en 1885)
Ses
coordonnées sont 1°39 de longitude
et 42°56 de latitude et elle se situe
à une altitude de 468m. Son sol est
relativement fertile.
Elle
appartient au canton de Saint Bertrand (devenu
canton de Barbazan en 1958) dont elle est
distante de 9 km et à 22 km du chef-lieu
d'arrondissement : Saint-gaudens. Sa surface est
de 114 ha et 29 ca.
Elle
est limitée au nord par la commune de
Luscan, à l'est, par la Forêt
domaniale (en 1885) et la commune de Mont de
galié, au sud, par la commune d'Ore, et
à l'est, par la Garonne qui la
sépare des communes de Bagiry et de
Bertren.
Ce
village fut probablement fondé à
l'époque gallo-romaine (de nombreux
vestiges ; ruines et tombeaux de cette
époque en attestent) dans cette
vallée fertile dans le sillage de
l'implantation de la colonie du Comminges. En
effet, selon un texte tardif de
Saint-Jérôme (IVe siècle),
Pompée, après ses campagnes
victorieuses contre Sertorius en Espagne,
déporta des populations d'origine
celto-ibères et les organisa, en 72 av.
J.-C., autour d'un oppidum qui constituait alors
la limite occidentale des territoires
contrôlés par Rome : Lugdunum
convenarum. Aucune trace archéologique
n'a encore été trouvée de
ce qui devait être une simple garnison de
frontière destinée à
surveiller les Convenaes, terme qui
évoque ces populations
déplacées et regroupées. Le
site, à la charnière du monde
montagnard, riche de ses ressources naturelles
en bois, pierre, métal, et d'une plaine
fertile et propice à l'agriculture,
constituait un carrefour entre un axe nord-sud,
répertorié dans les
itinéraires antiques comme la voie d'Agen
vers l'Espagne, et un axe est-ouest,
appelée voie de Dax à Toulouse
dans les mêmes
itinéraires.
À
ce carrefour terrestre, marqué au pied de
l'éminence par un sanctuaire circulaire
dédié sans doute aux Lares
Compitales, génies protecteurs des
croisées de routes, s'ajoutait la
présence toute proche du fleuve, voie
d'échange privilégiée dans
l'Antiquité, surtout pour les
matériaux lourds comme le marbre.
Flottable depuis Saint-Béat, la Garonne
devait connaître une batellerie fluviale
et un port, à situer près de
l'actuel village de Valcabrère qui
permettait d'alimenter en matériaux de
construction venus de l'amont (marbre de
Saint-Béat en particulier) la capitale
Lugdunum.
Ces
atouts s'épanouirent quand la bourgade
pompéienne accéda, lors de la
réorganisation de l'empire par Auguste
dans les dernières années avant
notre ère, au statut de capitale de
civitas munie du droit latin, devenant ainsi un
centre politique et religieux essentiel dans
l'espace pyrénéen. De cette
période date l'aménagement
monumental du centre de la ville :
trophée symbolisant la pacification des
Pyrénées occidentales (16-13 av.
J.C.), temple du culte impérial (premier
quart du 1er siècle de notre ère),
forum, thermes. L'impulsion était
donnée et la ville grandit, au gré
de son développement économique et
de son statut de capitale des
Convènes.
Un
marché, un des plus grands actuellement
connus dans le monde romain, flanqua la place
primitive du sanctuaire circulaire (construction
: 15-40 ap. J.-C.) ; le théâtre,
peut-être lui aussi d'époque
augustéenne, fut agrandi au milieu du 1er
siècle ; les thermes du forum, dont les
premières structures appartenaient au
début de notre ère, furent
reconstruits à la fin du ler
siècle, d'autres furent
édifiés dans un quartier proche au
début du Ilème siècle,
preuves du succès du mode de vie romain
dans une cité soucieuse d'afficher sa
romanité. Un aqueduc, tantôt
souterrain tantôt en
élévation, apportait l'eau d'une
source située à 3 km et un
réseau d'assainissement collectif
parcourait la cité. Au Ille
siècle, un camp militaire fut
installé à proximité de la
ville, peut-être en liaison avec le poste
douanier dont parle une inscription, preuve de
la prospérité persistante de la
cité. Si les édifices publics de
la ville sont bien situés et clairement
identifiés, les demeures privées
sont moins bien connues. Plusieurs grandes domus
ont été fouillées, parfois
de façon hâtive. Un habitat
collectif plus sommaire se repère dans
d'autres quartiers, notamment près des
thermes du nord. Les données
archéologiques sont cependant encore trop
fragmentaires pour qu'on puisse parler d'une
différenciation des quartiers de la ville
et qu'on puisse aborder dans le détail la
question de l'habitat urbain.
Et
de nombreuses colonies agricoles se
développèrent dans l'espace
environnant.
Le
pays ne souffre pas trop de l'invasion des
Wisigoths, mais des textes tardifs
décrivent en termes apocalyptiques les
destructions opérées par les
Vandales en 406-408 dans la Gaule
méridionale et Grégoire de Tours
raconte qu'en 585 la guerre de succession entre
Gontran et Gondovald, fils naturel de Clotaire
1er, descendants de Clovis. Les Convènes
donnent asile à Gondovald et après
un siège, la victoire de Gontran
entraîna la "destruction radicale et
définitive de la cité".
L'archéologie invite à nuancer
considérablement ces visions de fin du
monde.
Arrive
l'évangélisation qui, selon
l'abbé Auguste, "pacifie la
région", et la première basilique
chrétienne de Lugdunum fut
édifiée dans le quartier du Plan,
en ville basse, au pied de la colline, durant la
première moitié du Vème
siècle. Elle jouxtait une maison aux
somptueuses mosaïques colorées,
preuve qu'une communauté riche et
puissante vivait encore à cette
époque dans un espace non
fortifié. De cette puissance
économique et politique témoigne
le rempart qui ceignit, à la même
période, l'éminence où se
dresse aujourd'hui la cathédrale. La
citadelle constituait certes un point
fortifié, mais elle n'excluait nullement
une vie active à l'extérieur des
murs. Celle-ci dura bien au-delà de la
destruction théorique de 585 : la
basilique chrétienne primitive du Plan,
plusieurs fois remaniée,
transformée en basilique funéraire
comme l'illustrent les nombreux sarcophages
découverts dans son sous-sol, connut une
longue histoire qui se prolongea au moins
jusqu'au Vlle siècle.
Surviennent
les invasions des sarrasins qui traversent les
Pyrénées en 750 et se livrent
à "d'affreux ravages".
Après
avoir raccompagnés les sarrasins chez
eux, Charlemagne érige la région
en Comté du Comminges. Dès cette
époque, les communautés
étaient "gouvernées" par de
Consuls (coussous), choisis par un vote libre du
peuple.
Par
ailleurs, Galié se situe à un
point stratégique de resserrement de la
vallée et une forteresse fut
implantée composé de deux
bâtiments. Un premier quadrilatère
doté d'une porte en cintre (portasse)
à côté duquel s'est
adossé le village, et un bâtiment
situé plus haut appelé encore le
château
La
cathédrale Sainte-Marie fut
commencée par l'évêque
réformateur Bertrand de l'Isle-Jourdain
(1083-1123) qui donna son nom à la ville.
Mais l'essentiel est dû à
l'évêque Bertrand de Got, pape sous
le nom de Clément V en 1305.
Commencée sur l'éminence à
la fin du XIème siècle, ce
monument ne surgit pas dans un désert :
ce n'est pas en termes de rupture qu'il faut
imaginer la transition entre l'Antiquité
tardive et le Moyen âge, mais bien en
termes de continuité.
Lors
de l'invasion de la région vers 1370 par
le Prince de galles (dit le Prince noir),
Raymond, Comte de Comminges (et Gaston de Foix)
s'opposèrent à la marche des
anglais, qui réussirent pourtant à
porter la désolation dans le pays. C'est
probablement à cette époque que
fut démolie la forteresse de
Galié.
Pierre
Raymond II (fils du conquérant des
Anglais) n'eut qu'une fille, Marguerite qui se
maria au Comte de Foix, qui la fit jeter en
prison. À la prière des
commingeois, Charles VII en 1439, la fit
délivrer. En reconnaissance, la comtesse
fit du roi, son héritier. Ainsi le
Comminges passa au décès de la
Comtesse au trône de
France.
À
son avènement (en 1461) Louis XI donna le
Comté à un fils du Comte
d'Armagnac (celui-ci étant mort sans
postérité), le Comté
repassa au trône de France, et cette
acquisition est précieuse pour les rois
de France, car le Comté, placé aux
portes de l'Espagne, était une clef du
royaume. Le Comté fut divisé en
plusieurs châtellenies et Galié fit
partie de celle de Fronsac où
siégeait le Juge des
Frontignes
Cette
possession royale est attestée, entre
autres, par l'acte d'inféodation de la
Communauté de Galié au domaine
royal daté du 21 janvier 1498
(règne de Louis XII), intitulée
aussi Charte de Galié. L'acte a
été rédigé par
Arnaud de Lafont, notaire public, habitant St
Béat, receveur et fermier de la
Châtellenie des Frontignes.
Les
représentants des habitants de
Galié cités dans ce texte et
représentant l'ensemble de la
communauté sont Michel de GÉRI,
consul, Pierre, Jean et Ramond BOUCHE, Pierre,
Arnaud et Adéma AGASSE, Arnaud de BASILE,
Guillaume BASILE, Ramond de GES, Dominique GES.
Ils
ont pris collectivement possession de tous les
hermes et vacants pour le prix de 6 liards, ils
s'engagent collectivement à verser au roi
chaque année la somme de 10 liards et ils
s'engagent à ne pas aliéner leurs
biens.
Les
témoins en sont Soubiran de GARRAUX,
Ambroise de GÈS, Jean de la VILLE,
prêtre de CANÉJAN, Jean de
CONTESAT, et Vital de la SERRE de
FRONSAC.
Ce
texte servira de références
à plusieurs procès avec les
communautés voisines (Ore, Bagiry,
Bertren, Lourde, Mont,
) concernant les
limites de la communauté et les droits de
pacages et à chaque changement de
souverain, les habitants s'empressaient de
réclamer la confirmation des chartes
consenties par le roi.
Plusieurs
textes font état de ces différents
de frontières :
1)
Transaction entre les communautés de
Sauveterre, Mont, Lourde et Galié
concernant le partage d'un territoire
appelé "Sembas" du 4 septembre 1494 ?
(sous le règne de Charles VIII), mais le
texte fait référence à
Louis, roi de France. Sans doute le texte fut
rédigé plus tardivement que
l'accord passé, en effet il est
rédigé, après la mort de
son père, par Guilhaume Arnaud DIGONETY,
successeur de Gilibert DIGONETY, ancien notaire
public de St BEAT, cité comme
témoin, mais décédé
depuis.
Les
représentants des habitants de Sauveterre
cités dans ce texte et
représentant l'ensemble de la
communauté sont Pierre (DE FURNO) DUFOUR,
Pierre de GÉRAC, Guillaume de BROCAN,
Arnaud de (DE ALABATUDO) LABATUT, consuls,
Guillaume BOSCHE, Pierre BAQUÉ, Guillaume
GRAND, conseillers.
Les
représentants des habitants de Lourde
cités dans ce texte et
représentant l'ensemble de la
communauté sont Martin de FONTAN, consul,
Arnaud, Pierre, un 2ème Pierre et Jean de
NOUGUÈS, Dominique et Jean d'ABADIE,
Pierre de VINSABAT, Jean de VINCENS, Bernard
VAREILLE, conseillers.
Les
représentants des habitants de
Galié cités dans ce texte et
représentant l'ensemble de la
communauté sont c Pierre BOSCHE, Raymond
de GE(Y)S, conseillers.
Les
témoins en sont Guillaume de GIRAC,
prêtre de Sauveterre, Jean BORDE, Pierre
d'ARTIGUES, de St Gaudens, Bertrand MULATAY,
Raymond de SANCTIS, de Sarremezan, et Noble
Savarie de MAULÉON, seigneur de
GOURDAN.
2)
Transaction entre les habitants de Mont et de
Galié concernant les limites communales
le 7 février 1552 (sous le règne
d'Henri II)
Les
représentants des habitants de Mont
cités dans ce texte et
représentant l'ensemble de la
communauté sont Jehan DARTUS, consul,
Guillem de MÉDAN, Bernard ABADIE, Raymond
de FONTAN, conseillers, Pierre, Arnaud, et un
2ème Pierre de NOGUÉS, Pierre, et
Jehan de FONTAN, Jehan de MÉDAN, Pierre
de FOS, Bonhomme, Arnaud, Bernard et Jean
d'ABADIE
Les
représentants des habitants de
Galié cités dans ce texte et
représentant l'ensemble de la
communauté sont Pierre de SUBE et Bernard
(illisible), consuls, Pierre GÈS,
Doumenjon, Arnautuc et Jehan de GÈS,
Guillem AGASSE, Guillem, Jacoutic,
Guillem-Raymond, Antoine, Blanc Bertrand et
Bertranet BOSCHE, Miquel et Jehan ABACH, Loys de
SASTRE, Ferran de MENGUE, Jehan et
François RASCLÈS, Pierre
OSSET.
Les
témoins en sont, entre autres, Pierre de
St SIRUNS de FRONSAC, Guillem Bernard de
FORCADET.
3)
Le 16 mars 1707, (sous le règne de Louis
XIV) un exploit d'huissier (Pierre DAMBRUN,
bayle des terres du Comte d'AUBARÈDE)
à la demande de François BOUCHE,
consul de Galié contre Gordi MÉDAN
et Jean ABADIE PEYROT de Mont et Bernard FONTAN
dit "Mourous" de Frontignan, concerne des
problèmes de limites de
territoire.
4)
Le 28 mars 1707, un autre exploit d'huissier
(Jean BON, lieutenant de bayle du Baron de
MALVÉZIE) contre Pey MÉDAN, de
Mont concerne les mêmes
problèmes.
5)
1709 - Saisie des biens de Jean CASTEX À
St PÉ D'ARDET
Chaque
premier dimanche de septembre, la
communauté procède à
l'élection de 2 consuls.
1494
- Arnaud AGASSE est consul,
1498
- Michel de GÉRI, est
consul,
1552
- Pierre de SUBE et Bernard
(illisible),
sont consuls.
En
1670, Jean RIVES est curé de
Galié, c'est lui débutera la mise
en uvre des registres paroissiaux
BMD.
En
1673 (sous le règne de Louis XIV), c'est
Géraud d'AGIEU qui prête serment de
fidélité au roi au nom des consuls
de Galié et de Mont.
Le
26 janvier 1677, à l'occasion d'un
événement (?) on constate la liste
des représentants de la communauté
de Galié : Barthélémy
SOULÉ et Bertrand BOUCHE, consuls,
Bertrand FOURCADET et Jean MÉDAN,
conseillers, Jean SOMET, Jean et un 2ème
Jean BAQUÉ, Jean BOUCHE, et Jean BOUCHE,
"dit d'AGASSE", Guiraud BOUCHE "dit d'ANDREU",
Tony de FOURCADET, Lamous, Jeannet et Bertrand
de GÈS, Barthélémy DEU,
Jean FONTAN, forgeron, François OUSSET,
Pey ANÉ. Le témoin cité est
le curé Jean RIVES;
1678
- Guiraud FORGUES et Arnaud RITOURET sont
consuls.
1691
- Jean-Pierre SAINT-MARIE et Bernard
MONTANÉ sont consuls.
1706
- François BOUCHE et Daniel FONTANT sont
consuls.
De
1700 à 1720, Dominique ESCLARMONDE est
curé de Galié. C'est lui qui
baptise probablement Jean GERAC (992) qui est
né avant 1715. Ses parents ne sont
actuellement pas connus.
1715
- Pierre ABADIE et Jean RITOURET sont
consuls
De
1726 à 1739, c'est Pierre RIVER qui est
curé de Galié . C'est lui qui
bénit probablement l'union lorsque Jean
GERAC épouse Bertrande ? (GERAC), vers
1735. Ce couple aura au moins deux enfants :
Jean (992/1 - 496), né en 1735 et Pierre
(992/2), 992/2, né en 1746.
Pierre
meurt le vendredi 16 août 1816 à
GALIE (31) à l'âge de 70 ans. Le
témoin en est Bertrand GERAC, 44 ans, son
neveu.
1727
- Jean MÉDAN et Bertrand BOUCHE de
l'Hoste sont consuls de
Galié.
De
1739 à 1746, la cure est assuré
par le vicaire DECAP
De
1746 à 1766, c'est Jean DUBARRI qui est
curé de Galié. C'est lui qui
bénit probablement l'union lorsque Jean
GERAC charpentier, à une date non connue
(vers 1760), épouse Catherine BOUCHE
(brassière). Ce couple aura trois enfants
:
-
Michelle (992/1.1), née en 1766 à
GALIE (31). Elle sera ménagère.
Elle meurt le mardi 3 janvier 1832 à
GALIE (31) à l'âge de 66 ans.
-
Bertrand (992/1.2), né en 1771. Il sera
laboureur (en 1807).
-
François (992/1.3 - 248) naît le
lundi 30 octobre 1775 à GALIE (31). Il
sera charpentier(en 1803), demeurant à
Galié.
Jean
GERAC meurt le samedi 29 juin 1805 (10 Messidor
AN XIII ) à GALIE (31) à
l'âge de 70 ans. Le témoin est
François GERAC, 28 ans, son
fils
Une
ordonnance royale du 27 mai 1765 prescrit la
levée d'une milice.
En
1766, la cure est assuré par le vicaire
de Bertren, M. BRUN
De
1767 à 1790, c'est BARON de la SERRE qui
est curé de Galié
25
mai 1779, le cadastre de Galié est
autorisé. L'établissement des
cadastres est ordonné par un
arrêté de la cour du 31 mars 1751
(sous le règne de Louis
XV)
François
GERAC (248) épouse Jeanne, dite " de
mounan " PAILLAC, ménagère, fille
de Jean, dit " Mounan " PAILLAC, brassier et de
Jeanne-Marie BOUCHE, brassière, le mardi
15 novembre 1803 (23 Brumaire An XII) à
GALIE (31). Il est alors âgé de 28
ans. Elle a 17 ans. Le témoin est DOUSSET
Jean, tailleur, 70 ans, parrain de la
mariée
Ce
couple aura huit enfants :
-
Jean (992/1.3.1) , né le 7 février
1805
-
Bertrand (992/1.3.2) , né le 4 septembre
1807. Le témoin en est GERAC Bertrand 36
ans, laboureur à Galié. A une date
non connue, il épouse Louise BAQUE. Ce
couple aura au moins un enfant : Jeanne Marie
(992/1.3.2.1) née le jeudi 13
février 1845 à GALIE (31).
-
Dominiquette (992/1.3.3), née le samedi
24 novembre 1810 à GALIE (31). Le
témoin est Pierre VERDIER, 39ans,
cordonnier.
-
Bertrand (992/1.3.4), né en novembre 1813
à GALIE (31). Il sera marchand. Il
épouse Marguerite Louise Rose BAQUE,
fille de Guillaume, cultivateur et tisserand et
de Bertrande FOURCADET, le lundi 6 mars 1843
à GALI (31). Il est alors
âgé de 29 ans. Elle a 27 ans.
-
Jean-Marie (992/1.3.5 - 124) né le jeudi
14 août 1817 à GALIE (31) que nous
allons suivre
-
Bertrande (992/1.3.6), née le dimanche 19
novembre 1820 à GALIE (31).
Le
témoin en est FONTAN Guillaume, 38 ans,
maréchal ferrand.
-
Jean (992/1.3.7) , né le samedi 3 janvier
1824 à GALIE (31). Le témoin est
FOURCADET Michel, 25 ans, marchand. Il est
baptisé le même jour à GALIE
(31).
Son
parrain est GERAC Bertrand.
-
Bertrand (992/1.3.8), né le mercredi 12
novembre 1828 à GALIE
(31).
Le
samedi 29 juin 1805 meurt son père, Jean
GERAC, à l'âge de 70 ans.
Le
jeudi 16 octobre 1806 meurt sa mère,
Catherine BOUCHE, à l'âge de 67
ans.
François
GERAC meurt après 1829.
Jean-Marie
GERAC (124) né le jeudi 14 août
1817 à GALIE(31), les témoins en
sont MARTIN Pierre,33 ans, marchand de peaux, et
SABADIE Jean 34 ans, cultivateur (AD31) Il sera
cultivateur, marchand-colporteur, il habite
à Galié.
Il
épouse Marie(tte) BAQUE,
ménagère (en 1844), la fille de
Jean, charpentier, demeurant à GALIE et
de Marie SABADIE, brassière, le lundi 28
octobre 1844 à GALIE (31). Il est alors
âgé de 27 ans. Elle a 24 ans. Le
témoin en est Bertrand GERAC (992/1.2),
oncle du marié (36 ans en 1807).
Ce
couple aura deux enfants :
-
Jean-François (992/1.3.5.1 - 62)
-
Dominique (992/1.3.5.2), né en 1851
Jean-Marie
GERAC meurt avant le jeudi 7 janvier 1869
à l'âge de moins de 51 ans.
Jean-François
GERAC (62) est né le dimanche 14
décembre 1845 à GALIE (31).
Il
sera Charpentier, compagnon du Tour de France,
ou colporteur, il se rend dans la région
de Saujon en Charente-Maritime
Il
y épouse Marie BONNIN, la fille de Louis,
tisserand (en 1869) et de Marie PERRIN,
marchande (en 1847), le jeudi 7 janvier 1869
à SAUJON (17). Il est alors
âgé de 23 ans. Elle a 21 ans.
Les
témoins en sont Adolphe PERRIN, 45 ans,
sellier, oncle de la mariée, demeurant
à St Povenaire et Jean REUTER, oncle (par
alliance ?) 48 ans, cantonnier à Saujon.
Ce
couple aura un enfant : Marie-Louise
(992/1.3.5.1.1)
Marie-Louise
GERAC (31) est née le mardi 15
décembre 1874 à SAUJON (17), fille
de Jean-François, Charpentier,
âgé de 29 ans, et de Marie BONNIN,
âgée de 27 ans. Le témoin en
est Georges DUMAZEL, horloger à Saujon.
Elle sera sans profession.
Elle
épouse Narcisse PORTRON, ce couple aura
trois enfants :
-
Suzanne, Marie (992/1.3.5.1.1.1)
-
Georges, François (992/1.3.5.1.1.2)
-
Marcel (992/1.3.5.1.1.3)
Marie-Louise
GERAC meurt le dimanche 28 mai 1944 à
SAUJON (17), rue de Ribérou à
l'âge de 69 ans.
Après
1874 meurt son épouse, Marie BONNIN,
à l'âge de plus de 27 ans.
Jean-François a plus de 29 ans.
Jean-François GERAC meurt après
1874 à l'âge de plus de 29 ans.
La
Garonne, qui a un cours très
mouvementé, et qui a due être
endiguée, est guéable en 3
endroits ; en amont et en aval du bac ? (en
1885) et à 50 m de la halte du chemin de
fer Montréjeau - Luchon.
Le
recensement de 1881 compte 278 habitants, (235
en 1876) répartis dans un peu plus de 65
feux, mais en 1885 on déplore une forte
émigration et l'abandon de l'agriculture.
À
cette époque, il n'y a pas
d'élevage de bovins, ni de moutons, et
l'on cultive le blé, le sarrasin, le
seigle et le maïs à l'aide de la
charrue et de la herse ordinaire, tirée
par des bufs (on en recense 70 en 1885 et
6 juments poulinières). On cultive la
vigne haute ; en 1851/52 une attaque
d'oïdium a quasiment anéanti le
vignoble, mais grâce au soufrage, la vigne
a repris En 1885 le phylloxera n'a pas encore
atteint cette région.
Le
gibier est abondant dans la forêt
domaniale, mais il y a peu de chasseurs
(toujours en 1885) et pas du tout ( ?) de
braconniers. Par contre les pêcheurs sont
nombreux.
En
effet à cette époque (1885), la
majorité des hommes dans la force de
l'âge se livrent au colportage (toiles,
). Cette activité a
décuplé en 20 ans l'aisance des
habitants (certaines des familles étaient
dans la misère 20 ans avant) et
après avoir colportés de villes en
ville, les familles qui ont le mieux
réussies s'établissent en
ville.
En
1885, il n'y a aucune autre activité :
pas de mines, pas de carrière, un moulin
et une scierie de petite taille, tous deux mus
à l'eau du ruisseau de
frontignan.
Pas
de foires, ni de marchés, les habitants
doivent se rendre à Montréjeau ou
à St Béat, grâce à la
route principale (la voie n°59) qui va de
Valentine à Fronsac puis St
Béat.
Le
conseil municipal de 1885 rassemble 10 membres.
Un seul fonctionnaire municipal : le
garde-champêtre. Galié
dépend de la perception de Sauveterre et
de la poste de St Bertrand. L'occitan est la
langue courante, et la moralité de la
population est bonne (aux dires de l'instituteur
: M. Bouche, qui a rédigé cette
monographie)
La
valeur du centime ( ?) en 1885 est de 14 francs
et le revenu ordinaire (de la commune ?) est de
360 francs et 45 cts
Un
instituteur est présent dans cette
commune depuis la révolution (?) sauf
durant la période 1854/57, car la commune
ne dispose pas d'un logement convenable. Une
école neuve est construite en 1884/85.
L'instituteur touche un salaire annuel de 1200
francs. Dans l'ensemble les enfants sont
scolarisés, mais les enfants des
agriculteurs sont souvent absents. En 1884 aucun
conscrit n'est illettré, mais on ne sait
rien des filles. Une bibliothèque a
été fondée en
1879
Le
recensement de 1999 décompte 78
habitants
Bibliographie
- Monographie rédigée par M. Bouche, instituteur à Galié, en 1885 pour une exposition sur l'enseignement à
Toulouse
- Article de l'Abbé AUGUSTE, publié dans la "Revue du Comminges" T.XXVII - 1912