Historique de la famille GOURONG

 

Enguerrand vous raconte l'ile de Groix (Morbihan),

le berceau des "GOURONG", son arrière grand-père y est né.

 

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Je m'appelle Enguerrand. En cette année 2002, j'aurai 10 ans. Je suis né à Amiens, dans la Somme. Ma petite soeur Pauline est née au mois de novembre 2001 à Toulouse dans la haute-garonne. Notre maman s'appelle Sophie Gourong, elle est née à Limoges dans le Limousin en 1965. Son papa, mon grand-père, s'appelait Robert Gourong. Est-il né en Limousin ? Non, il est né à Port-Louis, en Bretagne en 1926. Nous voilà proche du berceau de ma famille. En effet, le père de Robert, mon arrière grand-père Charles Laurent est né à Groix ; l'île de Groix, en 1886.

Et les Gourong, Gourronc, Gouzronc, … tous issus de la même origine " Le Gouzronc " sont présents sur l'île depuis les prémices de l'Etat-civil en 1616. A cette date on trouve sur l'île une dizaine de foyers qui portent ce nom : Gouzronc, ou Le Gouzronc, issu très probablement de Uuron : gallois, et/ou Gwron : vaillant ; deux mots tirés du vieux breton dont on peut présumer une origine commune : gallois vaillant, peut-être un pléonasme.

On ne trouve nulle part ailleurs un regroupement de familles portant ce nom. Il ne peut donc pas y avoir de confusions : les " Le Gouzronc " sont issus de l'île de Groix depuis la " nuit des temps ".

 

Tout au long de ce récit, je vais vous raconter une île, ancrée au large de Lorient, par 47°39' de latitude nord et 3°27' de longitude ouest ; une île, pareille à d'autres, ni moins petite, ni plus belle. Banale, même, si elle n'était pas la terre de mes ancêtres. Grande de 8 kms sur 4 dans sa plus grande largeur. On l'aperçoit clairement du haut des mu-railles de Port-Louis dont elle n'est distante que de 3 miles marins (moins de 7 km), ou de la pointe du Talus (commune de Ploemeur), qui en est le point de la côte le plus rapproché ; 5 km, à peine, ne la sépare de Port-Tudy. Pourtant cette île modeste, dont le proverbe dit " Qui la voit, voit sa croix " a porté et nourri des hommes depuis un nombre incalculable de siècles.

Son nom a beaucoup varié. Dans les textes anciens, on l'appelle "Ronech croy" (ronech, rocher élevé, et croy, marais arrosé par une rivière), puis "Croylan", (lan, terre habitée). Ronech représente bien la géographie de l'île (un gigantesque rocher décapité). Croy corres-pond à maintes parties de l'île, véritables marais se déversant dans la mer par de petits ruisseaux : vallons de Port Méline, de St Nicolas, de Kerlard, de Locmaria, de St Albin. Croylan vint, sans doute, après Ronech Croy, pour indiquer que les marais étaient ha-bités. Le C se changea en G par altération phonétique, et l'on eut Groy.

Vers le VI° siècle, Groy devient "Enez er Groach", île des sorciers, appellation que justifient de nombreux mégalithes "subitement" dressés, grâce à des coups de "baguettes de fées". En 1037, Groach se transforme en Groë. En 1448, on écrit Groay ; au XVI° : Groye ; au XVII° : Grouais, Groa, Groy, Groye, Groix. Parfois, dans un même document, l'on trouve plusieurs ortho-graphes. Ainsi, fin XVII°, dans la même lettre, le Comte de Pontchartrain, ministre de la marine, écrit Groe, Grouais, Groix. Au XVIII°, les actes notariés, les dépêches ministérielles mentionnent l'île, avec les formes nouvelles Groy et Groix. Tant de vicissitu-des finissent enfin, au début du XIX° siècle, par l'adoption définitive de Groix, sans signification propre, simple relation euphonique avec l'obscure histoire de l'île.

Pour connaitre l'Histoire de cette île, de la famille Gourong et consulter une banque de données de plus de 10 000 groisillons : cliquez sur http://enguerrand.gourong.free.fr

page créée le 29 mai 2002

 

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